7 Octobre 2018
AVERTISSEMENT
Les pratiques conseillées ne rentrent pas dans un cadre médical ou thérapeutique. Elles vous sont proposées afin de vous apporter un confort de vie, une sensation de bien-être. Elles ne remplacent pas un traitement médical ou une consultation chez un médecin, un psychiatre, un psychologue ou tout professionnel de santé.
En aucun cas, vous ne devez arrêter ni les traitements ni les thérapies prescrits.
Les photos que j'utilise ont été trouvées sur le net. Si elles vous appartiennent et que vous désirez que je les enlève ou que j'y mette votre lien, Merci de me le faire savoir.
De nos jours, le stress est l'un des problèmes les plus répandus dans notre civilisation occidentale. L'une des raisons majeures, se trouve certainement dans le fait que nous nous projetons sans cesse dans le passé et le futur. En effet, nous voulons toujours changer le passé et prévoir l'avenir et nous oublions le MOMENT PRESENT.
Le mot "stress" en français est un emprunt du même mot anglais qui est lui-même issu de l'ancien français « destresse » qui signifie détresse. Il a été employé la première fois par Hans Selye lorsqu’il complétait ses études médicales à l’Université de Montréal, dans les années 1920. Il a démontré que le stress avait une influence sur la santé
DEFINITION
Le stress est une réaction biologique réelle à une stimulation extérieure physique, psychique ou sensorielle. Il peut donc se définir par des réactions de l'organisme, tant émotionnelles que physiques face à une situation particulière ou des facteurs de stress. Une situation de stress s'apparente à une pression routinière (travail, vie familiale, vie sociale) ainsi qu'à des changements soudains et imprévus (divorce, changement de poste ou de travail) à l'apparition d'une maladie, à l'émergence d'un épisode traumatique (catastrophe naturelle, attentat, agression etc...).
Le stress est différent de l'anxiété, celle-ci est une émotion alors que le stress est un mécanisme de réponse pouvant amener différentes émotions, dont l'anxiété.
MECANISMES PSYSIOLOGIQUES DU STRESS
Lorsque nous percevons quelque chose de stressant, il s’ensuit une cascade d’événements biologiques. Il en résulte la sécrétion d’hormones du stress, tels l’adrénaline et le cortisol. Le cortisol active deux zones du cerveau : le cortex cérébral pour qu'il réagisse au stimulus stressant (fuite, attaque, immobilisation, compensation…) et l'hippocampe, qui va apaiser la réaction. Si le stress est trop important ou s'il se prolonge, l'hippocampe saturé de cortisol ne peut plus assurer la régulation. Le cortisol envahit le cerveau et installe une dépression. Les zones altérées sont principalement l'hippocampe, l'amygdale, le cortex cingulaire antérieur et le cortex préfrontal.
Quand on parle de stress, il y a toujours les trois éléments suivants :
- L'agent de stress, ou sa source: un stimulus d'ordre physique, mental, social ou émotionnel survient auquel il faut s'ajuster.
- La réaction de stress: Lorsque le cerveau sonne l'alerte, des réactions physiologiques immédiates - comme l'augmentation du rythme cardiaque, la constriction des vaisseaux sanguins et la montée d'adrénaline – assurent que le corps puisse réagir à la situation.
- L'attitude devant le stress: L'intensité de la réaction de stress dépend du message envoyé par le cerveau aux glandes endocrines, et donc de la perception qu'a l'esprit du stimulus en question – le fait de le voir comme plus ou moins dangereux, exigeant ou contraignant.
Dans le jargon scientifique, le système de réponse au stress est nommé l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (ou l’acronyme HPS). Lorsqu’un agent stressant est identifié, une petite région du cerveau, nommée hypothalamus, envoie des messagers chimiques à la glande pituitaire. De là, un second messager chimique est envoyé par la circulation sanguine aux glandes surrénales. Comme leur nom l’indique, ces glandes sont situées juste au-dessus des reins. Le second messager dit aux glandes surrénales de sécréter du cortisol.
Pour être efficaces, les hormones du stress doivent se lier à ce qu’on appelle des récepteurs. C’est un peu comme si les hormones du stress transportaient un message avec une clé pour dire à toutes les cellules de l’organisme quoi faire. Pour recevoir ce message, il leur faut la bonne serrure (un récepteur).
Lorsque le cortisol se lie aux récepteurs, il peut interagir avec les cellules de l’organisme et leur dire quoi faire. Parce qu’il est très important pour plusieurs fonctions biologiques, le cortisol a des récepteurs pratiquement partout dans l’organisme, y compris dans le cerveau.
LES DIFFERENTES PHASES DU STRESS
Ce qui vous stresse est différent de ce qui stresse votre voisin. Mais la recette du stress est universelle. Pour qu’une situation soit stressante, il doit y avoir un ou plusieurs des éléments suivants qui caractérisent la situation.
- Contrôle faible sur la menace: la situation échappe à notre contrôle.
- Imprévisibilité de la menace: quelque chose de complètement inattendu se produit.
- Nouveauté de la menace: quelque chose qui n'a jamais été expérimenté se produit.
- Ego menacé: on doute de ses capacités.
La perte du sens de Contrôle, l’Imprévisibilité, la Nouveauté, la menace à l’Égo, provoquent invariablement une réponse de stress et la sécrétion d’hormones du stress. Nous ne développons pas un problème relié au stress, comme la dépression ou des problèmes cardiaques, seulement en étant exposés au stress. C’est la réponse naturelle de notre corps face au stress, c’est-à-dire la sécrétion d’hormones du stress, qui peut entraîner des problèmes de santé.
Les trois phases sont également universelles:
La phase de choc
intervient au moment où l'on reçoit le stimulus " stressant " (le rythme cardiaque s'emballe, le tonus musculaire et le taux de sucre dans le sang s'effondrent). L'organisme va à ce moment tout faire pour s'adapter. Pour cela, le système nerveux envoie un message à l'hypothalamus qui, en agissant sur la glande médullo-surénale, libère de l'adrénaline. Celle-ci fournit à l'organisme l'énergie dont il a besoin en augmentant le rythme du cœur (donc son débit) pour mieux oxygéner les muscles et les tissus, et en facilitant la libération du sucre et des graisses par le foie. C'est un premier stade où la mémoire et la réflexion sont améliorées. Les pupilles se dilatent, l'on dispose d'une meilleure vision. Quelle que soit la nature du stimulus, la réponse biologique de l'organisme sera invariablement la même.
La phase de résistance au stress.
Si le stimulus persiste, l'on passe à une phase de résistance. l'organisme est en position d'alarme et de mobilisation pour tenter de capitaliser d'autres ressources afin de trouver un nouvel équilibre. Votre corps se met à secréter d'autres hormones : l'endorphine aux vertus apaisantes, le cortisol, la dopamine, la sérotonine et enfin des hormones sexuelles. A ce stade, le stress est considéré, d'un point de vue biologique, comme un agent stimulant bénéfique pour l'organisme, qui lui permet de réagir pour survivre à des situations pouvant le mettre en danger.
La phase d'épuisement.
Si le stress perdure et que l'organisme est incapable de faire face car les dépenses énergétiques nécessaires sont trop importantes, l'on passe à la phase d'épuisement. Les défenses immunitaires perdent du terrain, ce qui rend extrêmement sensible aux agressions extérieures. L'on se trouve dans un état de tension excessive. Apparaissent alors la fatigue, la colère, voire même la dépression.
Il n'y a pas de causes précises et établies au stress. Il n'est jamais une réponse automatique ni invariable. Face à une même situation, les individus réagissent différemment. Reste qu'il existe des facteurs aggravants : certaines périodes de la vie ou certains états psychiques, durant lesquels l'organisme est plus sujet à développer des réactions en spirale. L'on entre alors dans ce que l'on nomme le stress chronique.
LES SYMPTOMES PHYSIQUES DU STRESS
Fatigue constante
Lorsqu’on éprouve du stress et des symptômes du stress, il se peut que l’on soit constamment fatigué. Même en tâchant de récupérer un peu, on reste fatigué. Le stress permanent épuise sérieusement le corps et l’esprit, ce qui entraîne le besoin de beaucoup de repos. On va dès lors avoir besoin de dormir beaucoup plus que la normale pour réduire les symptômes du stress. Un autre symptôme du stress est cependant la plus grande difficulté à dormir, ce qui fait que l’on dort moins.
Risques de douleur et de maladie
Le stress épuise le corps. Du fait de cet épuisement, l'on peut être plus vulnérable aux maladies, mais aussi à la douleur. Le stress affaiblit le système immunitaire et l'on peut de ce fait tomber malade plus rapidement (rhume, grippe). L'on devient donc plus fragile en conséquence des symptômes du stress. L'on peut aussi souvent souffrir de maux de tête ou d’estomac en raison d’un épuisement constant du corps.
Troubles du sommeil
Le stress maintient en activité de manière permanente. Non seulement il fait en sorte que le corps soit en constant état d’alerte, mais les symptômes du stress vont aussi avoir pour effet d'influencer les pensées. L'on va avoir de plus en plus de mal à apaiser les pensées. Le corps comme l'esprit s’emballent donc à cause des symptômes du stress, ce qui peut provoquer des troubles du sommeil. Par troubles du sommeil, on entend aussi bien les problèmes d’endormissement que les problèmes de qualité du sommeil.
Troubles de l’alimentation
Lorsque l'éprouve des symptômes du stress, il se peut que l'on aie souvent des maux de ventre ou la sensation d’avoir un nœud dans l’estomac. Le corps va dès lors réagir à ces symptômes en causant une sensibilité accrue. Cela peut avoir pour conséquence que l'on se mette à manger moins ou plus (grignotage). En outre, les symptômes du stress ont aussi une influence sur la fonction digestive. Il se peut que la digestion des aliments ne s’effectue plus aussi facilement qu’auparavant.
Palpitations cardiaques
Tout comme lors des réactions physique initiale au stress, on souffre en général de palpitations cardiaques. La réaction chimique du stress entraîne en fait une accélération du rythme cardiaque, ce qui peut mener en cas de stress durable à des palpitations cardiaques. Le corps se prépare donc constamment à un danger du fait qu'il se trouve dans un état d’alerte permanent.
Outre les palpitations cardiaques, le mal de dos et à la mâchoire, les muscles tendus et les pupilles dilatées sont encore quelques-unes des conséquences de la réaction chimique du stress.
Addictions
Il arrive souvent que les gens qui éprouvent des symptômes du stress tentent d’évacuer la pression à l’aide d’un moyen d’addiction. En fumant par exemple une cigarette, on peut se donner l’impression d’échapper au stress et de faire baisser le niveau de stress. Parfois, certaines personnes vont plus loin et essaient d’autres substances qui créent une dépendance, comme les drogues ou l’alcool, dans l’espoir d’apaiser les sentiments et symptômes de stress. Le contraire n’est pas moins vrai : ces addictions peuvent souvent provoquer davantage de stress.
LES SYMPTOMES PSYCHIQUES DU STRESS
Sentiment permanent de tension
Du fait de la réaction chimique au stress, le corps mais également l'esprit se trouvent sous tension un long moment et l'on vit dans une atmosphère de tension constante. . Il est en très difficile de trouver un repos psychique car on reste toujours préoccupé. On réfléchit constamment et on épuise ainsi son cerveau. Au bout d’un certain temps, cela peut entraîner des conséquences encore plus néfastes comme le burn-out.
Irritabilité
Lorsque l'on est surmené, il est souvent difficile de rester calme et de réagir aimablement. Lorsque le stress et les symptômes du stress atteignent leur paroxysme, il se peut même que l'on se mette à hausser le ton contre ses proches, car l'on ne sait plus comment affronter la situation. Dans bien des cas, l’irritabilité est déclenchée par une question ou une conversation qui force à réfléchir. Quelque chose de simple comme « Comment s’est passée ta journée ? » peut être de trop car parce que l'on doit alors réfléchir et raconter.
Pleurer et/ou être déprimé
Étant donné que les gens qui éprouvent des symptômes du stress constamment ne savent souvent plus bien quoi faire et/ou se sentent malheureux, ils pleurent souvent. En raison de l’éreintement permanent, il se peut que ces mêmes personnes dépriment et développent aussi tous les symptômes liés à cette affection.
Moins ou ne pas apprécier la vie
Cette état d'épuisement constant du corps et de l'esprit entraînent une diminution voire une perte du plaisir de vivre. On est constamment soumis au stress et, quand on a un moment de libre, on préfère rester seul à ne rien faire. Pourtant, dans bien des cas, le cerveau ne se mettra pas au repos et continuera à cogiter. Dans ces moments, on peut passer de douloureux moments avec ses proches car l'on est éreinté et d’humeur maussade. On essaie sans cesse de prendre un peu de repos ou d’entreprendre activement des choses agréables, mais il se peut qu’après un petit temps, le stress et les symptômes du stress réclament le meilleur de nous-même.
Confiance en soi diminuée
Lorsqu’on éprouve du stress et des symptômes du stress, il arrive souvent que les gens développent une piètre image d’eux-mêmes. Du fait du stress constant, on rencontre des problèmes à faire son travail. Cela peut engendre un sentiment d’impuissance car on n’est plus à la hauteur d’autrefois face à une telle quantité de travail. On peut avoir en outre de plus fréquentes disputes car les frustrations s’accumulent et on ne peut plus garder son calme. Les stress et les symptômes du stress peuvent donc aussi commencer à influencer les relations avec les autres. Tout cela peut, après un peu de temps, engendrer le sentiment “qu’on ne vaut rien”.
Isolement social
L'on a plus l’énergie d’entreprendre des choses activement car le stress et les symptômes du stress exigent le meilleur de soi-même. Il se peut que l'on préfère être seul. L’isolement social apparaît souvent en cas de stress excessif et engendre une aggravation du sentiment maussade que l’on éprouve.
LES SYMPTOMES COGNITIFS DU STRESS
Augmentation des erreurs et diminution du niveau de prestation
Au bout d’un petit temps, l'on remarque que les symptômes du stress réclament le meilleur de soi-même et que l'on commence à commettre plus d’erreurs. Du fait des constantes préoccupations liées au stress, l'on en arrive à être si épuisé que l'on ne peut plus en faire autant qu’avant et que son travail comporte en plus en plus d’erreurs. Cela ne fait évidemment aucun bien à l’image que l'on a de soi-même. L'on entre alors dans le cercle vicieux: erreurs-stress-nouvelles erreurs.
Problèmes de concentration
Le fait de penser constamment au stress, il peut souvent être difficile de penser à autre chose. L'on est à vrai dire préoccupé par tout ce que l'on doit encore faire et cela décourage. Une autre conséquence est que l'on ne peut plus penser clairement à ce que l'on fait. De plus, l’épuisement va aussi faire en sorte que l'on sera moins concentré sur les choses.
Problèmes de mémoire
Outre les problèmes de concentration, il n’est pas inhabituel d’éprouver des problèmes de mémoire après un stress prolongé. Les symptômes du stress ont à vrai dire pour effet une production excessive de cortisol entraînant une surcharge de certaines régions du cerveau et réduisant leur réceptivité. Cela peut éventuellement engendrer des problèmes lorsque vous voulez faire appel à votre mémoire.
Tracas
Le stress et les symptômes du stress en eux-mêmes deviennent des préoccupations. Le cerveau est alors en surcharge. Il devient difficile alors de trouver une solution. Si l'on réfléchit constamment à la même chose sans trouver de solution, c'est ce que l'on appelle le tracas. Le tracas est étroitement lié à d’autres symptômes du stress, et les symptômes du stress s’aggravent .
Indécision
Le tracas et la surcharge au niveau du cerveau entraine l’indécision. L'on n’ose plus prendre de décisions importantes et l'on hésite quant à ce qui est le mieux à faire.
Les conséquences sont donc multiples et touchent tout autant le corps et l'esprit: amoindrissement du système immunitaire, troubles digestifs, troubles du sommeil et de la sexualité, maux de tête, surmenage, fatigue excessives, irritabilité, angoisses, dépressions, abus d'alcool, tabagisme, gestes et comportements violents, isolement social, anxiété, perte de l'estime de soi, prise de poids, troubles alimentaires, vertiges, troubles du rythme cardiaque etc...
LA GESTION DU STRESS
Il faut partir de deux postulats, le premier étant qu'éliminer le stress de nos vies est impossible et le deuxième est qu'il est possible d'apprendre à vivre avec son stress. Une situation n’est stressante que si VOUS l’interprétez comme étant stressante. Vous devez sentir que vous perdez le Contrôle, que la situation est Imprévisible ou Nouvelle ou encore que quelque chose menace votre Égo. Souvenez-vous que ce qui est nouveau pour vous ne l’est pas nécessairement pas pour une autre personne. C’est pour cette raison que le stress est une expérience profondément individuelle et personnelle.
Gérer son stress c'est:
- Apprendre à se relaxer pour chasser les tensions
- Apprendre à respirer
- Apprendre à rester calme en toutes circonstances
- Apprendre à être dans son corps et à le ressentir
Pour cela il existe des techniques:
- Les massages anti-stress
- Les massages musculaires profonds
- Les massages express centrés sur une ou des parties du corps
- La réflexologie
- Les techniques énergétiques comme le REIKI ou la LITHOTHERAPIE
- L'hypnose
C'est le cheminement que je vous propose.